Le plus important transfert de patrimoine entre générations de l’histoire a lieu en ce moment même.
Le manque de communication entre parents et enfants signifie que de nombreux héritiers sont dans l’ignorance quant à leur avenir financier et que de nombreux donateurs risquent de ne pas voir leurs volontés se réaliser comme prévu.
En général, les Canadiens sont très discrets au sujet de leurs finances, ce qui peut causer des dommages au sein des familles au moment du partage des biens. Beaucoup d’entre nous connaissent des familles qui ont été déchirées à cause du partage d’une entreprise, de biens immobiliers ou de placements, en particulier lorsque plusieurs enfants sont concernés.
Table des matières
Introduction
Ne pas éviter les discussions sur l’héritage
Les principales inquiétudes liées à l’héritage
Faire connaître vos valeurs
Créer un registre successoral
Présenter vos héritiers
Les successions pour les familles recomposées
Guide pour une conversation réussie
Dans un sondage mené par Patrimoine Privé IPC auprès de Canadiens disposant d’au moins 500 000 $ d’actifs à investir, 58 % des répondants ont indiqué ne pas avoir discuté des directives relatives à leur succession avec leurs héritiers.
La plupart des familles ne parlent pas d’héritage.
N'évitez pas la discussion sur l'héritage
Parmi eux, 46 % ont déclaré qu’ils avaient l’intention d’avoir une discussion à un moment donné, mais 12 % ont indiqué qu’ils n’avaient pas l’intention de discuter un jour de leurs plans en ce qui a trait à leur héritage avec leurs bénéficiaires.
Le fait que 46 % des répondants aient mentionné avoir l’intention d’avoir une discussion sur les finances avec leur famille est encourageant. Mais trop souvent, un manque d’initiative empêche ces discussions de se produire avant qu’il ne soit trop tard.
Une maladie inattendue créant du stress pour la famille ou un décès prématuré peuvent précipiter la planification successorale, et des discussions réfléchies n’auront pas lieu.
Les répondants qui ont déclaré dans une proportion de 12 % n’avoir jamais l’intention de parler de leur avenir à leurs héritiers représentent simplement une occasion manquée d’expliquer les raisons qui sous-tendent un plan successoral – réduire au minimum les impôts, soutenir les petits-enfants ou faire des dons à des organismes de bienfaisance – et de favoriser l’harmonie familiale future.
n’ont eu aucune discussion avec leurs héritiers
prévoient d’en avoir une à un moment donné
n’envisagent pas du tout d’en avoir une
Les donateurs s’inquiètent de la pérennité de la richesse léguée aux héritiers
Les 4 principaux obstacles
mentionnés par les répondants lorsqu’on leur a demandé ce qui pouvait empêcher leurs héritiers de conserver leur patrimoine sont les suivants:
Facteurs externes, y compris le coût élevé de la vie
24%
Manque de connaissances financières
21%
Dilapidation de l’héritage en raison de dépenses superflues
18%
Perte de l’héritage en raison d’un divorce
14%
32%
S’INQUIÈTENT de la façon dont leurs héritiers géreront leur héritage
28%
NE FONT PAS confiance au conjoint de leurs enfants pour gérer leur héritage
20%
CRAIGNENT que les héritiers n’aient plus rien à transmettre
Les 3 grandes peurs
Exprimées par les répondants lorsqu’on leur a demandé quelles étaient leurs principales préoccupations sont les suivantes :
Faites connaître vos valeurs
Les conversations sur la succession sont rassurantes
Le transfert massif de patrimoine a tendance à inquiéter beaucoup de personnes. Notre sondage révèle qu’un tiers des personnes interrogées s’inquiètent de la capacité de leurs héritiers à gérer l’argent qu’ils recevront, et que 28 % ne font pas confiance au conjoint de leurs enfants pour gérer l’argent qui leur sera légué en tant que couple. Cependant, le sondage montre également que les personnes qui ont discuté de leurs plans avec leurs enfants sont beaucoup moins susceptibles d’être inquiètes que celles qui ne l’ont pas fait.
En ayant une bonne discussion en amont, notamment pour faire connaître les valeurs familiales en ce qui concerne l’argent, parler de vos intentions et expliquer la constitution du portefeuille, vous réduirez l’incertitude et l’anxiété chez les membres de la famille et faciliterez le passage des biens d’une génération à l’autre.
Créer un registre successoral
Lorsqu’une personne décède, le règlement de sa succession peut prendre des mois, voire des années. Plus une personne possède de placements, d’entreprises et de biens, plus le processus est complexe. La société de recherche Strategic Insight prévoit qu’environ 1 000 milliards de dollars seront transférés d’une génération à l’autre au Canada entre 2016 et 2026; il est donc facile d’imaginer que le processus sera beaucoup plus fluide grâce à une communication plus directe.
Une façon très efficace d’informer les membres de la famille de la composition d’une succession consiste à remplir ce qu’on appelle un registre successoral. Il répertorie les actifs et passifs, l’endroit où les documents importants sont conservés ainsi que le nom et les coordonnées des avocats, des comptables et des conseillers en sécurité financière associés à ces documents.
Transfert efficace du patrimoine
Une occasion manquée de réaliser une transition harmonieuse.
80%
des gens N’ONT PAS
présenté leurs héritiers à leur conseiller
Amorcez la conversation sur le transfert de patrimoine
présentez vos héritiers
Une bonne façon pour les parents d’amorcer la discussion sur le transfert de patrimoine est d’inviter leurs enfants, qu’ils soient dans la vingtaine ou la soixantaine, à rencontrer leur conseiller en sécurité financière.
Selon notre sondage, seulement un répondant sur cinq a présenté ses enfants à son planificateur financier ou à un autre spécialiste. Il s’agit encore d’une occasion manquée qui risque de se traduire par un important manque de connaissances en ce qui a trait à la situation financière de la prochaine génération et aux questions d’argent en général.
Toute personne qui a un conseiller en sécurité financière doit s’assurer qu’il a rencontré ses enfants ou, du moins, communiqué avec eux. De nos jours, les familles sont dispersées partout dans le monde, et les enfants ne vivent pas nécessairement dans la même ville ou le même pays que leurs parents. Toutefois, il est très utile de faire les présentations, d’inscrire le nom des enfants au dossier et d’avoir à portée de la main les coordonnées des personnes-ressources. De plus, il est essentiel que les enfants sachent qui est le conseiller de leurs parents.
Les familles recomposées présentent des enjeux uniques
Si l’on est en présence d’une famille recomposée, la planification successorale pourrait être plus complexe. Selon notre sondage, parmi les familles recomposées au Canada, soit celles qui comptent des enfants issus d’une union antérieure de l’un des conjoints ou des deux et dont la proportion s’élève à 20 %, d’autres préoccupations concernent notamment l’incertitude quant à la répartition des biens et le manque d’ouverture des conjoints au sujet de leur plan.
Par exemple, si une personne a des enfants issus d’un premier mariage qui s’est terminé par un divorce et des enfants issus d’un deuxième mariage qui est toujours intact, il faut en tenir compte dans son plan successoral, même si le conjoint actuel n’a pas de lien de parenté avec certains des enfants. Comme pour les autres questions familiales, une communication claire entre les conjoints et les enfants est essentielle pour éviter les problèmes futurs.
Le fait est que la plupart des gens travaillent très fort pour accumuler un patrimoine transmissible de leur vivant. Si les membres de la famille peuvent comprendre les volontés du donateur à l’égard de ses biens après son décès, le processus de règlement de la succession sera plus rapide et plus facile et se traduira par des liens familiaux plus solides.
Gérer une dynamique familiale complexe
30%
S’INQUIÈTENT de la façon dont leur héritage sera géré
13%
NE SAVENT PAS comment répartir équitablement les biens
15%
NE SAVENT PAS qui nommer comme bénéficiaire en premier ordre
Familles recomposées
Près de 20 % des personnes interrogées appartenaient à des familles recomposées non traditionnelles confrontées à des défis et préoccupations uniques en matière de planification.
Six étapes à suivre pour réussir une conversation sur le transfert de patrimoine
Pour de nombreux Canadiens, il peut être difficile de parler d’héritage, surtout par crainte de contrarier les autres membres de la famille. C’est d’autant plus difficile lorsqu’il s’agit d’une famille recomposée. Toutefois, le fait de garder les plans sous silence risque d’entraîner des malentendus, des surprises désagréables et des complications juridiques, ce qui mènera éventuellement à des conflits familiaux.
Ce guide peut vous aider à amorcer la conversation sur la planification successorale avec votre famille.
Comment parler d’héritage à votre famille
Vos héritiers sont-ils dans le noir ?
Le plus important transfert de patrimoine entre générations de l’histoire a lieu en ce moment même.
Le manque de communication entre parents et enfants signifie que de nombreux héritiers sont dans l’ignorance quant à leur avenir financier et que de nombreux donateurs risquent de ne pas voir leurs volontés se réaliser comme prévu.
En général, les Canadiens sont très discrets au sujet de leurs finances, ce qui peut causer des dommages au sein des familles au moment du partage des biens. Beaucoup d’entre nous connaissent des familles qui ont été déchirées à cause du partage d’une entreprise, de biens immobiliers ou de placements, en particulier lorsque plusieurs enfants sont concernés.
Table des matières
Dans un sondage mené par Patrimoine Privé IPC auprès de Canadiens disposant d’au moins 500 000 $ d’actifs à investir, 58 % des répondants ont indiqué ne pas avoir discuté des directives relatives à leur succession avec leurs héritiers.
La plupart des familles ne parlent pas d’héritage.
N'évitez pas la discussion sur l'héritage
Parmi eux, 46 % ont déclaré qu’ils avaient l’intention d’avoir une discussion à un moment donné, mais 12 % ont indiqué qu’ils n’avaient pas l’intention de discuter un jour de leurs plans en ce qui a trait à leur héritage avec leurs bénéficiaires.
Le fait que 46 % des répondants aient mentionné avoir l’intention d’avoir une discussion sur les finances avec leur famille est encourageant. Mais trop souvent, un manque d’initiative empêche ces discussions de se produire avant qu’il ne soit trop tard.
Une maladie inattendue créant du stress pour la famille ou un décès prématuré peuvent précipiter la planification successorale, et des discussions réfléchies n’auront pas lieu.
Les répondants qui ont déclaré dans une proportion de 12 % n’avoir jamais l’intention de parler de leur avenir à leurs héritiers représentent simplement une occasion manquée d’expliquer les raisons qui sous-tendent un plan successoral – réduire au minimum les impôts, soutenir les petits-enfants ou faire des dons à des organismes de bienfaisance – et de favoriser l’harmonie familiale future.
n’ont eu aucune discussion avec leurs héritiers
prévoient d’en avoir une à un moment donné
n’envisagent pas du tout d’en avoir une
Les donateurs s’inquiètent de la pérennité de la richesse léguée aux héritiers
Les 4 principaux obstacles
mentionnés par les répondants lorsqu’on leur a demandé ce qui pouvait empêcher leurs héritiers de conserver leur patrimoine sont les suivants:
Facteurs externes, y compris le coût élevé de la vie
24%
Manque de connaissances financières
21%
Dilapidation de l’héritage en raison de dépenses superflues
18%
Perte de l’héritage en raison d’un divorce
14%
32%
S’INQUIÈTENT de la façon dont leurs héritiers géreront leur héritage
28%
NE FONT PAS confiance au conjoint de leurs enfants pour gérer leur héritage
20%
CRAIGNENT que les héritiers n’aient plus rien à transmettre
Les 3 grandes peurs
Exprimées par les répondants lorsqu’on leur a demandé quelles étaient leurs principales préoccupations sont les suivantes :
Faites connaître vos valeurs
Les conversations sur la succession sont rassurantes
Le transfert massif de patrimoine a tendance à inquiéter beaucoup de personnes. Notre sondage révèle qu’un tiers des personnes interrogées s’inquiètent de la capacité de leurs héritiers à gérer l’argent qu’ils recevront, et que 28 % ne font pas confiance au conjoint de leurs enfants pour gérer l’argent qui leur sera légué en tant que couple. Cependant, le sondage montre également que les personnes qui ont discuté de leurs plans avec leurs enfants sont beaucoup moins susceptibles d’être inquiètes que celles qui ne l’ont pas fait.
En ayant une bonne discussion en amont, notamment pour faire connaître les valeurs familiales en ce qui concerne l’argent, parler de vos intentions et expliquer la constitution du portefeuille, vous réduirez l’incertitude et l’anxiété chez les membres de la famille et faciliterez le passage des biens d’une génération à l’autre.
Créer un registre successoral
Lorsqu’une personne décède, le règlement de sa succession peut prendre des mois, voire des années. Plus une personne possède de placements, d’entreprises et de biens, plus le processus est complexe. La société de recherche Strategic Insight prévoit qu’environ 1 000 milliards de dollars seront transférés d’une génération à l’autre au Canada entre 2016 et 2026; il est donc facile d’imaginer que le processus sera beaucoup plus fluide grâce à une communication plus directe.
Une façon très efficace d’informer les membres de la famille de la composition d’une succession consiste à remplir ce qu’on appelle un registre successoral. Il répertorie les actifs et passifs, l’endroit où les documents importants sont conservés ainsi que le nom et les coordonnées des avocats, des comptables et des conseillers en sécurité financière associés à ces documents.
Transfert efficace du patrimoine
Une occasion manquée de réaliser une transition harmonieuse.
80%
des gens N’ONT PAS
présenté leurs héritiers à leur conseiller
Amorcez la conversation sur le transfert de patrimoine
présentez vos héritiers
Une bonne façon pour les parents d’amorcer la discussion sur le transfert de patrimoine est d’inviter leurs enfants, qu’ils soient dans la vingtaine ou la soixantaine, à rencontrer leur conseiller en sécurité financière.
Selon notre sondage, seulement un répondant sur cinq a présenté ses enfants à son planificateur financier ou à un autre spécialiste. Il s’agit encore d’une occasion manquée qui risque de se traduire par un important manque de connaissances en ce qui a trait à la situation financière de la prochaine génération et aux questions d’argent en général.
Toute personne qui a un conseiller en sécurité financière doit s’assurer qu’il a rencontré ses enfants ou, du moins, communiqué avec eux. De nos jours, les familles sont dispersées partout dans le monde, et les enfants ne vivent pas nécessairement dans la même ville ou le même pays que leurs parents. Toutefois, il est très utile de faire les présentations, d’inscrire le nom des enfants au dossier et d’avoir à portée de la main les coordonnées des personnes-ressources. De plus, il est essentiel que les enfants sachent qui est le conseiller de leurs parents.
Les familles recomposées présentent des enjeux uniques
Si l’on est en présence d’une famille recomposée, la planification successorale pourrait être plus complexe. Selon notre sondage, parmi les familles recomposées au Canada, soit celles qui comptent des enfants issus d’une union antérieure de l’un des conjoints ou des deux et dont la proportion s’élève à 20 %, d’autres préoccupations concernent notamment l’incertitude quant à la répartition des biens et le manque d’ouverture des conjoints au sujet de leur plan.
Par exemple, si une personne a des enfants issus d’un premier mariage qui s’est terminé par un divorce et des enfants issus d’un deuxième mariage qui est toujours intact, il faut en tenir compte dans son plan successoral, même si le conjoint actuel n’a pas de lien de parenté avec certains des enfants. Comme pour les autres questions familiales, une communication claire entre les conjoints et les enfants est essentielle pour éviter les problèmes futurs.
Le fait est que la plupart des gens travaillent très fort pour accumuler un patrimoine transmissible de leur vivant. Si les membres de la famille peuvent comprendre les volontés du donateur à l’égard de ses biens après son décès, le processus de règlement de la succession sera plus rapide et plus facile et se traduira par des liens familiaux plus solides.
Gérer une dynamique familiale complexe
30%
S’INQUIÈTENT de la façon dont leur héritage sera géré
13%
NE SAVENT PAS comment répartir équitablement les biens
15%
NE SAVENT PAS qui nommer comme bénéficiaire en premier ordre
Familles recomposées
Près de 20 % des personnes interrogées appartenaient à des familles recomposées non traditionnelles confrontées à des défis et préoccupations uniques en matière de planification.
Six étapes à suivre pour réussir une conversation sur le transfert de patrimoine
Pour de nombreux Canadiens, il peut être difficile de parler d’héritage, surtout par crainte de contrarier les autres membres de la famille. C’est d’autant plus difficile lorsqu’il s’agit d’une famille recomposée. Toutefois, le fait de garder les plans sous silence risque d’entraîner des malentendus, des surprises désagréables et des complications juridiques, ce qui mènera éventuellement à des conflits familiaux.
Ce guide peut vous aider à amorcer la conversation sur la planification successorale avec votre famille.
Liste des services
Organisez une rencontre entre vos enfants, votre conseiller en sécurité financière et vous-même. Même si vos enfants adultes ont leur propre conseiller en sécurité financière, il est avantageux pour eux de rencontrer le vôtre et vice versa.
Organisez une rencontre familiale avec vos héritiers, idéalement en présence d’un professionnel des finances, lorsque vous êtes en bonne santé et vivez peu de stress.
Expliquez vos décisions et vos objectifs et en quoi ils sont en adéquation avec vos valeurs, et indiquez de quelle façon vous aimeriez que votre héritage soit géré.
Ce registre central indique l’emplacement de vos documents et autres éléments importants comme vos comptes bancaires, vos placements, vos polices d’assurance, vos testaments et vos procurations ainsi que la manière d’y accéder au besoin.
Votre liquidateur/exécuteur est indispensable à la réussite du transfert de votre patrimoine. Présentez votre liquidateur/exécuteur à votre conseiller en sécurité financière. Ce dernier pourra bien l’informer et s’assurer qu’il comprend vos intentions et vos souhaits.
Informez vos héritiers et préparez-les à prendre le relais et à gérer votre patrimoine. Transmettez-leur vos connaissances sur la valeur de la planification financière, l’établissement d’un budget, les stratégies de réduction de l’impôt ou votre entreprise, s’il y a lieu. Votre conseiller peut vous être d’une très grande aide.